Né au Brésil en 1981, Calixto Neto a d’abord étudié le théâtre à l’université Fédérale de Pernambuco. Il commence à danser à l’âge de 20 ans, quand il est invité à intégrer le Grupo Experimental de Dança de Recife. Entre 2007 et 2013, il est interprète au sein de la compagnie de Lia Rodrigues, où il joue les pièces du répertoire ainsi que des nouvelles créations. Entre 2013 et 2015, il participe à la formation Ex.e.r.ce Master d’Études Chorégraphiques au CCN de Montpellier - Languedoc-Roussillon, où il crée le solo petites explosions ainsi que le duo Pipoca avec Bruno Freire. Il a participé à la création collective and we are not at the same place (avec Aria Boumpaki, Noga Golan et Pauline Brun) pour le Athens and Epidaurus Festival 2016 et a été interprète dans la pièce Giovanni’s Club, de Claudio Bernardo et dans le projet chorégraphique Reusable Parts/ Endless Love, des chorégraphes américains Gerard and Kelly. Il crée une pièce solo, oh !rage, à l’été 2018. Actuellement, il est interprète dans les pièces 7 Pleasures et To Come (extended), de Mette Ingvartsen, dans la pièce L’oeil la bouche et le reste, de Volmir Cordeiro.
Artiste chorégraphe, danseuse, commissaire d’expositions, Cécile Proust collabore avec Dominique Brun, Alain Buffard, Odile Duboc, Daniel Larrieu, Thierry Niang, le Quatuor Albrecht Knust, Bob Wilson. Construction du genre, confrontation des corps et de leurs images articulent son travail chorégraphique souvent en lien avec les arts plastiques. Elle a créé Attractions Étranges avec le compositeur Tan Dun, Entre chien et loup avec le plasticien Jean-Paul Marcheschi. Alors, heureuse ?, Des gestes de femmes pour l’an 2000 ?, bée avec l’artiste numérique Jacques Hoepffner. Depuis 2004, C. Proust mène le projet femmeuses qui interroge le codage des corps, la fabrique des genres, l’ordre sexuel et celui des sexualités. Une cinquantaine d’artistes de différents champs et de théoricien·ne·s sont exposées, invitées ou collaborent aux recherches de femmeuses. Elle a intégré en octobre 2011 Sciences Po au sein du master SPEAP (Programme d’expérimentation en art et politique) mis en place par Bruno Latour. Suite à sa participation à Migrant Bodies, un projet mené par La Briqueterie/CDC du Val de Marne en lien avec 4 autres structures européennes abordant les questions liées aux migrations, elle crée en septembre 2015 avec le vidéaste Jacques Hœpffner, Ethnoscape, une chorégraphie documentaire qui associe danses, chants, vidéos, entretiens et textes pour partager le courage, la détermination et l’élan vital qui animent tous les migrants et les migrantes, sans pour autant faire l’économie d’une analyse politique et historique des politiques migratoires gouvernementales.
Chloé Moura suit un cursus aux Théâtres Acrobatiques à Marseille avant de suivre la formation de l’Académie Fratellini à Saint-Denis (fil de fer – promotion 2009) où elle travaille avec Bruno Dizien, Pierre Doussaint, Kitsou Dubois, Dominique Dupuis, Nina Dipla, José Montalvo. Sortie de cursus accompagnée par Pierre Meunier. Toute jeune artiste, elle travaille depuis sur plusieurs créations cirque ou hybride : un quatuor mis en scène par Guillaume Bertrand (cirque/vidéo), un spectacle sur un bus coécrit avec Mathieu Hibon (rue/funambule), une forme courte en duo avec une cordeliste (cirque/danse), un solo en début d’élaboration (cirque).
Formée au piano classique et jazz au Conservatoire national de Nice, elle poursuit des études d’histoire de l’art et archéologie à Nanterre X. En 2012, elle obtient son DNSEP à la Villa Arson, école nationale supérieure d’art à Nice. Depuis quatre ans, elle est basée à Dijon où elle a obtenu un atelier de la ville à la Halle 38 et une aide à l’installation de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, afin de monter son studio son et acquérir du matériel de captation sonore. Elle participe à de nombreuses expositions collectives : FROM AND TO au Centre d’Art de la Villa Arson à Nice et au Kunst Merano en Italie, Ah que la guerre est cubiste ! au Musée Fernand Léger à Biot, Ad Hoc avec le collectif Culbuto à La Station à Nice, Venice Beach Galaxy X-Gold pour le Printemps de l’Art Contemporain à Marseille… Elle obtient en 2019 la résidence Storefront au Frac Bourgogne à Dijon. Elle co-signe Talking Dance, un projet de pièces chorégraphiques sonores initiés par Valérie Castan. Elle réalise la création sonore des pièces chorégraphiques À la recherche du ______________ et Vous voyez ce que je veux dire de Bruno Freire au CCN de Montpellier, des pièces / performances Étalon par Défaut au MACVAL et Scruffy Shot au C-TAKT Dommelhof de Pauline Brun. Elle effectue également la régie vidéo sur Suite n°2 de Joris Lacoste. Parallèlement, elle collabore de près avec Chris Cadillac sur Las Vanitas, Claptrap et Cécile à différents postes – création sonore, video, régie générale et réalise des captations sonores pour des films d’artistes. Par ailleurs, elle développe un travail pédagogique en tant qu’artiste visuelle et sonore, lors de workshops avec différents publics, notamment en milieu scolaire.
Amoureux de la nature, tantôt félin, tantôt volatile ou bien reptile, sa présence sur scène est toujours légère et insondable. Il est initié aux arts de la piste au Cirque du Docteur Paradi, avec lequel il vit ses premières expériences d’interprète. Attiré jeune par la danse et l’acrobatie aérienne, il développe auprès des compagnies Olivier Farge, Ex Nihilo et Retouramont des techniques de danse aérienne, danse-voltige, danse-escalade. Avec la compagnie Cahin-caha, il co-signe l’écriture du spectacle ChiencrU, puis Grimm, en 2003. Après deux années de recherche et d’expérimentation, il est aujourd’hui l’auteur et l’interprète de 9.81.
Il débute sa carrière de danseur-interprète avec Dominique Bagouet au CCN de Montpellier, où il danse également dans la pièce One Story as in Falling (1992) de TrishaBrown. À la mort de Dominique Bagouet, Fabrice Ramalingom est un des membres fondateurs des Carnets Bagouet et participe activement jusqu’en 2003 à la transmission de l’oeuvre du chorégraphe : So Schnell à l’Opéra de Paris (1998), Meublé Sommairement (2000) pour lequel il est directeur artistique en 1993, il crée avec Hélène Cathala la compagnie La Camionetta. Ils chorégraphient ensemble 11 pièces. Puis Fabrice signera seul Implication en 2000, Touché et Mis Bolivia en 2004. En 2006, il fonde sa nouvelle compagnie : R.A.M.a., crée en 2007 le solo Comment se ment et Postural : Études, pièce pour 15 hommes pour le festival Montpellier Danse, en 2008 Vancouver Versus Vancouver au Festival International de danse de Vancouver et le duo Fiction in Between avec Saskia Hölbling à Uzès Danse, en 2010 Pandora Box / Body pour les 30 ans du festival Montpellier Danse. Parallèlement, il continue sa carrière d’interprète en collaborant auprès de Benoît Lachambre, Boris Charmatz et Anne Collod.
Formée à l’ENM de Cergy-Pontoise puis au CCN de Montpellier, Ghyslaine Gau collabore avec la compagnie Les gens du quai pour diverses créations et performances ainsi que pour des ateliers de recherche sur le geste. Avec le projet femmeuses de Cécile Proust, elle intègre des questions liées aux féminismes dans ses préoccupations artistiques. À partir de 2003, elle travaille avec différents chorégraphes : Jean–Marc Heim, Julien Bouffier, Séverine Rième, etc. Elle participe en tant qu’interprète à parades & changes, replay in expansion (2011), la réinterprétation dirigée par Anne Collod de la pièce Parades & Changes (1965) d’Anna Halprin, et danse chez la chorégraphe américaine pour une ultime reprise de Parades and Changes à Berkeley (Californie). Elle danse également dans My Pogo avec Fabrice Ramalingom, Empty Picture avec Alexandre Roccoli, dans un trio de femmes noires Women – You might think I’m crazy but i’m serious d’Annabel Guérédrat, et est actuellement interprète pour Mette Ingvarsten.
Sa première pièce chorégraphique, Rose Revolver (2007) est un solo proposé dans le cadre d’un festival autour des droits de la femme et de l’enfant en Écosse. Elle poursuit ces dernières années un travail de corps sur le terrain dans le milieu psychiatrique.
Elle est lauréate pour l’année 2015 de la bourse Villa Médicis-Hors les Murs du Ministère des affaires étrangères pour une recherche sur les figures libératrices des mouvements afro-américains et d’Angela Davis, qui la mène en Californie, et qui lui permet d’interroger, d’analyser et de mettre en perspective la posture et le mouvement du danseur noir dans le paysage de la danse contemporaine française.
Formé à l’école de la Rue Blanche, il crée des lumières pour le théâtre, travaille à l’IRCAM sur l’idée de la résonance entre musique et lumière avec Philippe Manoury, Gerardt Winckler ou Pierre Boulez où il expérimente avec Millers Pecket un système informatique de contrôle de la lumière par le musicien.
En danse il a créé les lumières d’Eclats Mats et d’Histoire d’Olga de Soto, de Masculin Pluriel de Christian Bourigault, où il est également performer, et a collaboré avec Anne Collod pour les lumières de parades & changes, replay in expansion.
Il travaille maintenant principalement dans le champ de la performance, a créé les lumières de Thriller de Diederik Peeters et fait partie depuis 2002 du collectif franco, belge, autrichien SUPERAMAS avec lequel il a créé et tourné Big1, Big2, Big3, Casino, Empire, youdream.
Sa démarche artistique actuelle tend à développer une lumière à la fois scénographique et musicale. Travaillant le plus souvent à utiliser des temporalités différentes dans la restitution des scènes, il crée une « écriture partitionnelle de la lumière ».
Formé aux écoles de cirque Carampa et Alcorcon à Madrid avant de suivre des formations longues aux Écoles de Cirque de Pékin et de Moscou, il travaille notamment en France depuis une dizaine d’années. Danseur pour Edwartum et La Voix Humaine de Christian Rizzo, il joue dans les spectacles Destination nulle part, Crece au Circo Price Madrid, Rob Tannion (DV8), Vladjalo avec le Cirque Gosh. Il a collaboré avec la compagnie de danse Sans Danse Fixe, avec le Ballet de l’Opéra de Paris dans le Boléro de Béjart. Il tourne son spectacle solo dans plusieurs festivals en Espagne, France et dans le monde.
Né en 1953 à Sarrebruck (Allemagne), Jacques Hoepffner commence par tra- vailler en tant que photographe d’œuvres d’art pour les musées, centre d’arts et galeries, tout en menant des recherches photographiques personnelles.
Il travaille ensuite en tant que scénographe pour des metteurs en scène et chorégraphes tels que Dominique Boivin, Rachid Ouramdane ou Cécile Proust, utilisant principalement l’image dans des installations interactives. Son savoir-faire en matière de spatialisation de l’image et de multimedia, l’amène à collaborer ponctuellement avec l’architecte Patrick Bouchain et le compositeur Louis Dandrel.
Jacques Hoepffner développe parallèlement une activité intense en matière de pédagogie. Il est, entre autres, depuis 2009, chargé des cours Tremplin métier Atelier Vidéodanse pour l’Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis, et Scénographies numériques pour l’Université Paris X-Nanterre.
Musicien, batteur, producteur, programmateur électronique et fixeur de sons enregistrés, Jean-Christophe est aussi un pilier de Gong Gong, Cheval Dragon et membre de Volleyeurs (2006-2018). Il a réalisé pour le théâtre la musique du spectacle "Fragile" de la Cie Ô et du spectacle "Le 20 novembre" de la cie Alyopa (2017-2018). Il développe aujourd’hui un nouveau projet pour le chanteur Édouard Tyl (arrangements, production) ainsi qu’un spectacle jeunes publics autour de la chanson pour le collectif Mixe France et un nouveau projet musical interactif électro-vidéo.
Poète multicartes.
Son expérience professionnelle dans la Haute Couture lui a enseigné, entre autres, l’arrangement des plumes. Alternativement costumier, performer, maquilleur… Magicien doré pour Christian Rizzo …
Un fidèle collaborateur de Rachid Ouramdane, Sfumato, créé à la Biennale de Danse de Lyon, est leur huitième collaboration en tant que costumier… En 2011, des coiffes imposantes pour, La Clôture de l’Amour de Pascal Rambert, et Sous l’Ombrelle, de François Chaignaud et Jérôme Marin..
En 2012, les costumes du Sacre #197 de Dominique Brun.
La Bourette est aussi chanteur de cabaret, les nuits de pleine lune. Signe distinctif : talons Vertigineux et parfums Rares.
Laurent Pichaud (1971, Nîmes), après une formation auprès de Nicole Canonge, débute son parcours d’interprète et chorégraphe dans les années 1990 alors que la danse contemporaine est traversée par une remise en cause du spectacle et de ses codes. Il participe pleinement de ces réflexions et expérimentations tout en poursuivant parallèlement un cursus universitaire d’histoire de l’art.
Depuis il n’a jamais cessé de mener avec un même intérêt une double activité de chorégraphe et d’interprète.
Chorégraphe, il privilégie les recherches sous le mode des « consignes » et « contraintes », toujours en immédiate relation avec le réel environnant de l’interprète. Ce souci du lieu de présentation est devenu peu à peu une constante centrale dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce. Qu’il s’agisse de lieux de vie « réelle » ou d’espaces singuliers aménagés, voire d’un théâtre, c’est toujours la globalité de l’espace visuel qui participe de l’écriture. Et le plus souvent on ne saurait en isoler la seule part chorégraphique.
Au-delà des caractéristiques physiques des lieux, ses dernières recherches s’intéressent toujours plus à la position du spectateur, c’est-à-dire à sa part dans le chorégraphique mais aussi à la présence du chorégraphique dans son imaginaire.
Il est à ce jour l’auteur de plus d’une douzaine de pièces, dont parmi les plus récentes mon nom, une place pour monuments aux morts, indivisibilités avec Deborah Hay, La Montagne d’Aubervilliers avec R. Héritier, ]domaines[ nomade (CCN de Montpellier), Jeux Chorégraphiques avec R. Héritier, mon nom des habitants (2014-2018). A ces pièces se rattache de plus une série d’écritures pour musées.
Interprète dans ses propres pièces, il demeure attaché à son parcours auprès d’autres chorégraphes. Il a travaillé de façon privilégiée avec Martine Pisani et plus récemment avec la chorégraphe américaine Deborah Hay, dont il est aussi l’assistant chorégraphe et le traducteur. Enfin ses workshops, qu’ils s’adressent à des danseurs, des étudiants en art ou des amateurs, occupent une place importante dans l’évolution de son rapport à la création artistique. Il est actuellement professeur associé au département danse de l’Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis – St Denis et artiste chercheur associé au Master exerce, spécialité études chorégraphiques – « recherche et représentation » – Université Paul Valéry Montpellier III / ICI — centre chorégraphique national Montpellier - Occitanie (c. scotton).
Mathias Delplanque est un artiste multi-facettes, à la fois compositeur de musique électronique, producteur, performer, improvisateur, concepteur d’installations sonores, critique musical, illustrateur sonore, compositeur pour la danse et le théâtre, pédagogue (ateliers de création sonore). Auteur de multiples projets solo, membre fondateur de plusieurs ensembles musicaux, il a sorti plus d’une vingtaine de disques sur divers labels internationaux (France, Belgique, Suisse, Angleterre, Canada, Grèce, USA...), et se produit fréquemment sur scène, seul ou accompagné d’autres musiciens. Mathias Delplanque a été lauréat de plusieurs bourses de création (Cultures France, DRAC Pays de La Loire, DRAC Midi Pyrénées, Franco American Jazz Exchange, CNV, Ambassade de France en Inde...), et bénéficie régulièrement de résidences en France et à l’étranger (Canada, Inde, USA...). Il dirige le label Bruit Clair.
Nitsan Margaliot est né en Israël. Diplômé de la Jerusalem Academy of Music and Dance, il danse pendant deux ans au sein de la Batsheva Ensemble Dance Company dirigée par Ohad Naharin. En 2011 il rejoint pour deux ans la Vertigo Dance Company menée par Noa Wertheim.
En 2013 il crée son premier solo à Shades of Dance Festival au Suzanne Dellal Center, Israël. Cette même année il s’installe à Berlin où il vit désormais. Il a travaillé depuis avec différents chorégraphes parmi lesquels Andonis Foniadakis, Laurent Chétouane, Maud Le Pladec, Ido Feder, Kat Válastur et Aoife McAtamney. Ces dernières années il a collaboré à différents projets d’improvisation avec les musiciens Clara Gervais et Steuart Pincombe à Berlin et au Missouri, USA. Récemment, Nitsan a enseigné des workshops au AVAYAVA- Contemporary Dance Festival à Pune, India ; Vertigo International Dance Training Program, Dance Community Club en Israël et au Missouri State University Dance Department, USA.
Il enseigne régulièrement l’improvisation à Dock11, Marameo et à Tanzfabrik Berlin en tant que membre de Mo.Ré, un collectif de recherche pour le mouvement. Il collabore actuellement avec différents artistes parmi lesquels Einav Katan-Schmid et Eric Minh Cuong Castaing. Il approfondit ses propres recherches chorégraphiques tout en travaillant entre l’Allemagne, la France et Israël.
Après une formation d’art dramatique auprès de Blanche Salant au Centre Américain à Paris, Pascal Queneau travaille au théâtre, au cinéma et à la télévision. Puis il engage des collaborations avec de nombreux chorégraphes parmi lesquels : Boris Charmatz, Anne Collod, Olivia Grandville, Maguy Marin, Dominique Brun, Véra Mantero, Nathalie Collantes, Christian Rizzo, Cécile Proust, Nisa Nelson, Simone Forti, Julyen Hamilton, Le Quatuor Knust. Il maintient un travail pédagogique depuis des années, et ne cesse parallèlement de diversifier ses activités et d’accompagner des projets artistiques comme collaborateur à l’écriture, au son, à la conception et à l’organisation, ou au travail sur l’interprétation.
Compositeur dont le travail croise l’écriture instrumentale contemporaine, la recherche électroacoustique et l’art sonore, Pierre-Yves Macé est l’auteur de quatre disques parus chez Tzadik, Sub Rosa, Orkhêstra et Brocoli. Sa musique est jouée aux festivals Villette Sonique, Présences électroniques, Automne en Normandie, MIMI. Il collabore avec les écrivains Mathieu Lamaudie, Philippe Vasset, Christophe Fiat et Joris Lacoste, intègre en 2007 le collectif Encyclopédie de la parole (collecte de documents, composition de pièces sonores, direction de la chorale de l’encyclopédie). Il a signé la musique de My Pogo du chorégraphe Fabrice Ramalingom et a présenté Segments et Apostilles, Song Recycle, Song Recital pour ensemble instrumental, piano, voix et bande au Festival d’Automne à Paris en 2011.
Musicologue, il est titulaire d’un doctorat à l’Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis et écrit pour les revues Mouvement, Accents, Labyrinthe, nonfiction.fr, La Nouvelle Revue d’esthétique.
Artiste chorégraphique brésilien, Pol Pi a d’abord étudié la musique, le théâtre et le butoh avant de rencontrer la danse contemporaine.
Il a suivi le master Ex.e.r.ce à Montpellier (2013-2015) et a été interprète pour Holly Cavrell, Clarissa Sacchelli, Eszter Salamon, Latifa Laabissi/Nadia Lauro, Pauline Simon et Anna Anderegg, entre autres.
Depuis 2010 il développe et présente ses propres projets chorégraphiques. Au Brésil, il reçoit les subventions Myriam Muniz du Ministère de la Culture Brésilien, des Nouveaux Chorégraphes-Nouvelles Créations du Centre Culturel de Sao Paulo et de Rumos Itau Cultural 2012/2014. Il réalise et dirige les 5 éditions du projet Free to Fall São Paulo (nuit d’exquises artistiques).
En 2015-2016, Pol intègre l’équipe de « Scènes du Geste » (dir. Christophe Wavelet). Il y présente deux solos de Dore Hoyer et l’interprétation d’une pièce de Paul Hindemith à l’alto. En 2017 il crée un nouveau solo, ECCE (H)OMO autour du cycle de danses Afectos Humanos de Dore Hoyer. Créé au Centre National de la Danse de Pantin il est présenté au Festival NEXT de Valenciennes, Festival Mettre en Scène de Rennes, Festival Vivat la Danse d’Armentières, Festival d’Uzès, PACT Zollverein (Allemagne) et Charleroi Danse. Sa prochaine création, Alexandre, a été créée en mai 2018 aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de la Seine Saint-Denis et présentée ensuite au Festival Montpellier Danse ainsi qu’au Centre National de la Danse de Pantin.
Rachel Garcia est titulaire du DNSEP de design d’espace de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse (ISDAT). Elle s’est formée à la danse contemporaine au Conservatoire National de Toulouse, dans la Compagnie Colline à Istres, ainsi qu’au CDC de Toulouse, à New York chez Merce Cunningham et Trisha Brown et auprès de la Compagnie Damaged Goods, Meg Stuart. Depuis 2001, elle collabore régulièrement avec les chorégraphes David Wampach, Hélène Iratchet, Heddy Maalem, et l’artiste Pauline Curnier-jardin en tant que scénographe, créatrice costumes + maquillage + coiffure + accessoires, et assistante à la mise en scène. Elle a rencontré également dans ce travail les chorégraphes et metteur en scène Vincent Thomasset, Sylvain Huc, Julie Desprairies, Robyn Orlin, Michèle Dalhu et James Carlès.
Formée au Konservatorium der Stadt Wien et à Bruxelles à l’école P.A.R.T.S., elle fonde sa compagnie DANS.KIAS et a créé une vingtaine de pièces pour sa troupe basée à Vienne (www.dans.kias.at). Saskia Hölbling a par ailleurs signé plusieurs chorégraphies sur des compositions de Claudio Monteverdi, Luciano Berio ou Wolfgang Mitterer. Elle développe un duo avec Fabrice Ramalingom, Fiction in between. En tant que danseuse, elle a participé à différentes productions de Bob Wilson, de la compagnie W. Dorner, de Laurent Pichaud et de Benoît Lachambre. Elle dirige également des ateliers de danse contemporaine et anime des séminaires.
Sherwood Chen est un performeur et pédagogue américain d’origine taïwanaise. Il vit entre les États-Unis, la France, le Sénégal et le Brésil. Sa réflexion sur l’inter-culturalisme, le racisme, la colonisation et l’oppression des minorités guide ses processus de travail et ses collaborations. Il a été pendant plusieurs années Directeur Associé de l’association californienne Alliance for California Traditional Arts à San-Francisco, où il s’est occupé des programmes soutenant la transmission de traditions culturelles spécifiques entre artistes de différentes générations, issus de l’immigration ou originaires des tribus indigènes californiennes. Il milite pour l’intégration de ces artistes traditionnels dans le milieu de l’art contemporain et pour casser les dynamiques colonisatrices, notamment concernant l’attribution des subventions. Il danse pendant de nombreuses années avec Min Tanaka, Anna Halprin puis avec Xavier Le Roy, l’agence touriste, Ko Murobushi, Arcane Collective, Anne Collod, Grisha Coleman, Yuko Kaseki, Sara Shelton Mann, and Do Hee Lee. En 2009, il forme le collectif Headmistress basé à San-Francisco avec la chorégraphe Amara Tabor-Smith, une militante et chorégraphe qui travaille sur des sujets poli- tiques : gentrification, Black Lives Matter, racisme, rôle du rituel dans la danse contemporaine. Sherwood Chen a créé un solo, des danses de groupe et des projets collaboratifs présentés au Théâtre de L’Échangeur (Bagnolet) et au Point Ephémère (Paris), à PS122 et Thread Waxing Space (New-York), à CounterPULSE, San Francisco Art Institute, San Francisco Asian Art Museum et Japan American Theatre (Californie), Sala Crisantempo (Brésil). Il a été artiste en résidence dans différents lieux en France, Californie, Brésil, République Tchèque et Sénégal. Il dirige des workshops internationaux, en studio et dans des espaces naturels et urbains en Europe et en Amérique du Nord et du Sud, et entraine des compagnies de danse, principalement à São Paulo. Il contribue depuis plus de 20 ans à la recherche du Body Weather initiée par Min Tanaka et ses associés.
Pour Vincent Thiérion, tout commence à l’âge de 8 ans lorsqu’il découvre la précieuse collection de son oncle. Vieux matériels électroniques, radio et jeux d’arcade, tout est réuni pour que naisse une passion pour l’expérimentation sonore qui ne fera que grandir avec les années. Il forme son premier groupe à onze ans et débute les enregistrements sur un magnétophone 4 pistes. Durant les années collège et lycée il ne cesse de participer à divers projets et créer une radio pirate avec des amis. Si Vincent poursuit ses activités de recherches musicales, il développe en parallèle un travail plastique dans le domaine du dessin, de la photographie et de la vidéo. Et suit des études d’Arts Plastiques à la Sorbonne de Paris. Ce n’est qu’en 1990 qu’il choisit de privilégier la musique. Il s’attache alors à parfaire son approche des techniques d’enregistrement et de production.
En 1997, il fonde le trio Tone Rec, mélange de post rock et de musique électronique avec lequel ils sort plusieurs albums sur le mythique label Bruxellois, Sub Rosa. De 1997 à 2000 Vincent ouvre un lieu alternatif et associatif à Lille : INFRABASE où se produit nombre de musiciens électroniques internationaux ( Fennesz, Aelters, Pita, To live & shave in L.A., Sister Iodine, ….).
En 1999, DAT Politics voit le jour dans ce lieu situé Rue des Postes à Lille, une formation qui donne ses lettres de noblesse au 8-bit, courant musical issu de la culture des jeux vidéo, alors méconnu en France. C’est parce qu’ils ajoutent à la musique expérimentale un aspect ludique que ces quatre lillois parviennent à toucher un public varié aux quatre coins du globe.
En 2002, DAT Politics prend une direction plus « pop » qui permet aux membres du groupe d’appréhender la scène, comme le studio, de manière différente. Le groupe créer le label SKIPP et signe par la suite avec les labels Tigerbeat6 et Chicks On Speed. Plusieurs albums voient alors le jour avec ce projet, dont Wow Twist qui sera adoubé par la critique tant en Europe qu’aux Etats-Unis, au Japon et en Amérique du Sud. S’en suivent de nombreux concerts à travers le monde. Fort d’une solide expérience du live au sein de DAT Politics et du DJing avec le collectif et label Skipp, Vincent mûrit l’idée d’un projet solo depuis de longues années.
En septembre 2009 apparaît ainsi le personnage de Marklion. À travers lui, Vincent concrétise une envie d’explorer les multiples facettes de la Dance Music tout en s’octroyant une plus large liberté stylistique. En 2012, Vincent crée son propre label de musique Alpage Records sur lequel sortira les disques d’artistes comme You Man, Prieur de la Marne, DDDXIE, Antoine Pesle…
En 2015, il quitte la ville et s’installe à la campagne dans l’Avesnois. Ce changement radical l’amène à reconsidérer sa place d’artiste dans la société. C’est d’ailleurs cette réflexion qui le pousse à imaginer de nouvelles façons de travailler et de trouver de nouvelles manières d’intégrer l’artiste et son travail dans la société. En parallèle de ses activités de musicien, il continue ses recherches en dessins et surtout en photographie. Il multiplie ses activités en continuant les interventions artistiques dans des hôpitaux, des écoles, des prisons ou en collaborant avec des artistes plasticiens et d’autres musiciens. Entre 2015 et 2018, en tant que conseiller Artistique à La Gare Numérique de Jeumont, il met en place les résidences Mont de Jupiter.
En 2019, il crée Les yeux & les étoiles, une aventure qui fusionne toutes ses préoccupations artistiques. En 2020 il ouvre un petit espace d’expérimentations culturelles dans la belle campagne Avesnoise, MAISON LE 2 - Vitrine Paulin.
Zoë De Sousa est née en 1999 et a vécu en Seine Saint Denis avant de découvrir la danse à l’âge de 14 ans. C’est avec ce premier pas hasardeux dans la pratique que naît chez elle le désir de se former aux arts et en particulier à la danse contemporaine. Dès 2014 elle étudie au Conservatoire Régional de Paris, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Pendant sa formation, elle travaille avec Tatiana Julien, Liz Santoro et Pierre Godard, Johanne Leighton, Jérôme Bel et Kathleen Fisher, danseuse de Trisha Brown. Ses premières chorégraphies voient le jour au CNSMDP entre
2017 et 2019, sous la direction de Jean Christophe Paré puis de Cédric Andrieux. Avide d’écrire et d’aiguiser son regard sur les formes contemporaines de l’art, elle suit parallèlement une licence en Philosophie à Paris 1 Panthéon - Sorbonne. Zoë est aujourd’hui en Master de recherche en danse au CNSMDP, accompagnée par Myriam Gourfink et Pauline Le Boulba. En tant qu’interprète, Zoë travaille pour Dominique Brun, Jérôme Bel et Anne Collod.